Quel tintamarre, quel marketing, quel engouement à l’hiver 2015 pour la sortie du nouvel épisode de la mythique saga Star Wars. Si le soufflet est bien entendu un peu retombé durant cette année, il va reprendre de plus belle en cette fin 2016 avec un épisode non canonique mais très attendu des fans.
Que ceux que la chronologie des événements a toujours rebuté passent leur chemin. Si les films des années 2000 nous ont fait suivre une histoire précédent les films des années 80, la série ouverte l’an dernier semblait avoir pris la bonne voie en étant la continuation de l’ensemble. Mais c’est sans compter la capacité de Disney à réutiliser le matériau existant. Rogue One est donc un retour en arrière, au moment de la création de la mythique Etoile Noire.
Dans un empire galactique contrôlé par Palatine et son subordonné Dark Vador, tout espoir est proscrit. Pas pour un groupe de résistant qui a vent de l’élaboration de cette fameuse Etoile Noire. Pressentie pour être l’arme la plus destructrice jamais imaginée, de la taille d’une lune, ses plans doivent être volés par les rebelles pour espérer pouvoir la détruire. Ces mêmes plans qui sont le point de départ de la saga Star Wars.
Justement, avec Star Wars et Disney, tout s’imbrique, tout se mêle pour offrir un arc narratif toujours plus riche. C’est d’ailleurs la grande force et le grand pari de ce titre. Offrir une atmosphère plus sombre et plus guerrière là où Star Wars offrait toujours des couleurs éclatantes, des personnages accrocheurs. Rogue One, c’est du Star Wars sans les Jedis et leurs sabres laser, si on excepte le grand ennemi Vador. Au vu des bandes annonces déjà diffusées, c’est aussi un humour moins présent, où la répartie de Han Solo est loin d’être présente. Disney prends donc un risque, calculé certes mais un risque tout de même en présentant un épisode qui sort de l’ordinaire.Â
Loin d’être seulement là pour faire le lien entre le 7 et le 8, c’est en vérité une nouvelle franchise dans la série qui s’amorce. A l’instar du Marvel Cinematic Universe (Avengers, Iron Man, Captain America et ainsi de suite), tous les épisodes s’entremêlent tout en fournissant des histoires uniques.Â
Futur blockbuster, cette histoire de Star Wars, A Star Wars Story dans le titre original, promet beaucoup en terme de spectacle. Le 7 avait été relativement terne de ce côté si on excepte la séquence de renaissance du Faucon Millénium. Le gigantisme de l’Etoile Noire, les paysages marins et le savoir-faire d’ILM offrent déjà un spectacle qu’il nous tarde de découvrir. Et ce n’est pas les rumeurs ed remaniement, les annonces de changement de compositeur qui pourront affecter le résultat final. La valeur de la franchise, le professionnalisme de Disney en matière d’entertainment, de divertissement, assure déjà un succès tant sur le nombre d’entrées et que dans les esprits.